Nazaire Legar

Invité

Nom : Legar.

Prénom : Nazaire.

Age : Vingt-six ans.

État civil : Célibataire bien indifférent aux évanouissements qu’il provoque…

Race : Un humain des plus simples, nonchalant et peut-être un peu attirant aussi…

Profession : Cherche un emploi dans lequel il puisse diriger, faire montre de sa capacité à être le chef, le directeur, le gérant, etc…

Camp : Neutre, pour le moment car M. Legar recherche un emploi du côté de Roland.

Adresse : Dans un quartier intermédiaire, sans agitation mais souvent monotone. Briser cette monotonie apparente est un des rêves de Nazaire.

Père : Robert Legar, vendeur de bijoux et autres babioles inutiles mais chères.

Mère : Marine Legar, née Boisses, grande femme courageuse qui allia l’éducation irréprochable de son fils aux comptes de la boutique de son mari.

Frères & sœurs : Nazaire connut sa sœur pendant une demi année. Ce furent les mois les plus intenses et les plus agréables de sa vie. Elle avait quatorze ans, il en avait déjà dix-sept. Il ne la connut qu’adolescente car sa naissance leur avait été cachée, à sa mère et à lui : l’enfant était issue de la seule relation illégitime de Robert. Marine fut magnanime à l’égard de son mari et décida d’adopter la petite fille, qu’elle ne tarda pas à appeler Eugénie. A quatorze ans, la femme avec laquelle Robert avait couché pour donner naissance à la sœur de Nazaire revint, beaucoup plus riche qu’auparavant et réclama l’adolescente qu’était devenue Eugénie. Elle l’emmena avec elle, loin et on n’entendit plus jamais parler d’elle. Nazaire s’était juré, le jour où ils s’étaient enlacés pour la dernière fois, de la retrouver et d’en prendre soin comme de lui-même, de la chérir comme il aurait fait d’une vraie sœur.

Autres membres : Nazaire n’a plus de famille depuis la mort de ses parents dans une bataille qui opposait les serviteurs de Karos et les rebelles de Roland. En vérité, les sbires de Karos attaquèrent de nuit dans une rue où logeaient beaucoup de fournisseurs et de frères d’armes de Roland. Les parents de Nazaire se trouvaient là, dans cette rue et on les confondit avec des rebelles. Ils furent égorgés comme beaucoup d’autres sur le pavé brûlant de la ruelle. La seule personne que Nazaire s’attache à retrouver, c’est sa demi-sœur Eugénie.

Description physique : Le visage de notre héros est pâle et fin ; cette finesse est accentuée par un nez aquilin posé comme par une main délicate au beau milieu de son visage. Sous des sourcils distincts de plusieurs centimètres et à peine visibles de loin, se trouvent collés deux yeux, deux mers bleu azur qui éclairent un visage blanc comme la neige qui se dépose sur les toits de la Cité au cours des hivers les plus rigoureux. Ces deux yeux sont persuasifs mais ne laissent jamais transparaître aucune émotion notable, hormis de l’ennui. Nazaire semble souvent endormi, las, ennuyé ; tout ce qui l’entoure paraît lui être rébarbatif. Néanmoins, le fond de ces mers peut devenir rouge de colère, de tendresse ou de fatigue. Personne n’a jamais vu les yeux de M. Legar – comme il est appelé dans le quartier – se contracter de fureur ou papillonner de joie. Ces deux mers ont l’air calmes mais tout un chacun sait que les apparences sont trompeuses en ce monde. Les bras de Nazaire sont maigres mais ils savent se montrer utiles quand il le faut. Quant à son torse, il n’est presque pas poilu et ne fait apparaître aucun muscle artificiel, gonflé par l’exercice physique adéquat. Enfin ses jambes sont les seuls éléments athlétiques de son corps : elles sont fines mais musclées, elles ne laissent pas entrevoir leur puissance mais savent la dévoiler au bon moment. La course fut longtemps un des passe-temps favoris de M. Legar, tant on lui reconnut tôt des facultés d’endurance et de vitesse impressionnantes.
Nazaire bénéficie à l’intérieur de lui d’une constitution avantageuse, dont il n’a fait usage qu’une à deux fois avec les plus insistantes des filles qui lui couraient après pour devenir sa compagne. Il coucha avec une ou deux jeunes filles donc, alors qu’il n’était qu’adolescent, pour satisfaire ses pulsions sexuelles. Ses quelques aventures furent bien entendu sans lendemain : dès qu’il fut adulte, Nazaire se rendit compte de l’importance des goûts, des impressions et de l’intelligence chez une jeune fille. Il se recoiffa, passa une magnifique veste de velours, emplit ses poumons d’un maximum d’air et sortit dans la rue, changé par la fin de son adolescence et par sa prise de conscience quant à ce qui est essentiel chez les femmes. Ce fut alors qu’il s’aperçut de la beauté de celle qui allait devenir son objectif principal.

Description morale : Happé par le monde adulte à dix-sept ans, il venait juste de terminer son adolescence en beauté par la prise de conscience évoquée précédemment. Il est à présent terminé, achevé par la nature en somme, il ne changera plus. Il sait à présent qui il est : il se doit d’être froid, presque hautain et de ne se montrer amical qu’en cas de « nécessité ». Quant au reste de ses pensées, à vrai dire il n’en parle jamais : il sait qu’il veut être actif auprès des rebelles de Roland, être formé à l’utilisation d’armes, de poisons, etc.… Il ne pense pas à l’avenir, il savoure le présent.

Signes particuliers : Aucun.

Histoire : Nazaire naquit dans un des quartiers riches de la Cité, plus au centre, vers le palais de Karos. Ses parents tenaient une des bijouteries les plus renommées de la ville, dans laquelle s’approvisionnaient beaucoup de membres de la haute société. Leur commerce fit fortune peu avant la grossesse de Marine. Tout avait été calculé : Robert ne toucherait à elle que quand les ventes auraient pris leur envol. De ce fait, on déclara Marine enceinte en même temps qu’on vantait déjà les mérites du commerce de son mari. Le bébé mesurait entre cinquante et cinquante-et-un centimètres et pesait trois kilos sept cent cinquante grammes. Il était le plus gros que le quartier ait jamais accueilli. Marine en était fière comme de sa boutique. A la vue du nouveau-né, elle se sentit tout simplement comblée. Robert était là aussi, il admirait son fils, se promettait intérieurement de le choyer du mieux qu’il pourrait. Nazaire grandit dans une parfaite insouciance jusqu’à l’âge de dix-sept ans, l’année où il connut sa sœur Eugénie pour la première fois. Elle était radieuse comme nulle autre fille mais Nazaire ne l’aimait pas comme il aimait la fille qu’il désirait. Il sentait poindre en lui une tendresse infinie et inqualifiable quand il voyait sa sœur : il sut dès leur premier échange de regards qu’elle faisait partie de ses proches. Peu après leur rencontre on lui apprit qu’elle était sa demi-sœur, une fille que Robert avait eu en dehors de sa relation avec Marine. Cette dernière fut magnanime et accepta même d’adopter l’enfant née de cette union infidèle. Nazaire admira sa mère longtemps pour ce seul geste. L’adolescente – car elle avait déjà quatorze ans – s’appelait Eugénie. Elle apprécia beaucoup Nazaire et pleura à chaudes larmes quand sa mère revint la chercher dans la maison qui était peu à peu devenue son foyer de toujours. La femme avec laquelle Robert avait couché s’était enrichie en quinze ans et reprenait Eugénie pour montrer ce qu’elle était devenue et la soi-disant autorité qu’elle avait acquise. Marine fut bouleversée par la méchanceté de cette grande femme maigre au teint rosâtre. Nazaire s’enferma deux jours entiers dans sa chambre pour réfléchir aux moyens de retrouver sa demi-sœur. Ses réflexions dérivèrent ensuite sur son avenir, sur son passage à l’âge adulte. Il ressortit métamorphosé de sa chambre : il avait dompté sa coiffure rebelle d’adolescent pour en faire celle d’un jeune adulte studieux ; il avait troqué ses habits de traînard longeant les murs contre ceux du plus beau garçon du quartier ; il avait transformé son caractère passé ripailleur et insouciant en un caractère posé, froid et consciencieux. Il était en somme devenu l’homme qu’il avait autrefois rêvé d’être, dans son lit pendant les rares moments où il pensait à son ego futur. En descendant les escaliers de la demeure familiale, il croisa sa mère qui sembla totalement stupéfaite des transformations que son fils avait voulues et appliquées. Elle se sentit fière d’avoir mis au monde un si beau jeune homme. En arrivant sur le pas de la porte de la maison, Nazaire s’adossa au mur, croisa les bras et se laissa bercer par l’air chaud du début d’après-midi et par la tête défaite de la plupart des passants. Tout à-coup, il vit passer un homme fredonnant une chanson qui plut à Nazaire et le fit sourire :

Regardez-moi !
Je suis le plus beau du quartier,
J'suis l'bien aimé,
Dès qu'on me voit
On se sent tout comme envoûté,
Comme charmé, hum
Lorsque j'arrive,
Les femmes elles me frôlent de leurs
Regards penchés…
Bien malgré moi, hé
Je suis le plus beau du quartier, hum, hum, hum

Est-ce mon visage ?
Ma peau si finement grainée ?
Mon air suave ?
Est-ce mon allure ?
Est-ce la grâce anglo-saxonne
De ma cambrure ?
Est-ce mon sourire
Ou bien l'élégance distinguée
De mes cachemires ?
Quoi qu'il en soit…
C'est moi le plus beau du quartier, hum, mais…

Mais prenez garde à ma beauté,
A mon exquise ambiguïté :
Je suis le roi
Du désirable
Et je suis l'indéshabillable…
Observez-moi, hum, hum, hum,
Observez-moi de haut en bas,
Vous n'en verrez pas deux comme ça !
J'suis l'favori,
Le bel ami
De toutes ces dames
Et d'leurs maris ? Aussi !

[Pour ceux qui ne l’auraient pas remarqué, ceci est un extrait d’une chanson de Carla Bruni.]

Nazaire était décidé maintenant : il resterait muet et froid face à l’euphorie des filles qui le verraient. Ce qu’il ne savait pas, c’est que son sourire énigmatique, son air presque hautain et la froideur apparente de ses traits le rendraient encore plus charmeur…

Animaux de compagnie : Un chat, un seul, qui le suit partout où il va. Nazaire le prend parfois dans ses bras et le caresse, malgré la réputation que cet animal s’est faite de casser tous les pots ornementaux de la Cité…

Armes : Il ne porte aucune arme car il n’en voit pas l’utilité à son âge et parce que le chat qui le suit tout le temps semble prêt à tout pour le défendre.

Relations particulières : Nazaire n’a pas de relation notoire, hormis celle qui lui servent de rampe d’accès à Roland, des agents.

De l’autre côté de l’écran

O ôlde harre iou ? : J’ai treize ans (quatorze le vingt-et-un juin !).

Comment avez-vous débarqué ici ? : Je connaissais déjà avant (cf. Qahir Phylès).

Pourquoi avez-vous voulu vous inscrire ? : Je l’étais déjà avant, en fait.

Personnages évoqués et disponibles à la reprise : Absolument aucun…

(euh, juste comme ça, jai pas finit de lire, mais il y a une petite erreur sur l'age: dans le profil que tu mets c'est lâge de ton perso qu'il y a et non le tien (change le 13 en 26))

Non, non, dans le profil ça peut être l'âge de l'utilisateur, Alia ! Surtout si on veut utiliser le système d'anniversaire de forumactif

De toute façon, il me semble que le joueur de Nazaire et Qahir veut abandonner le forum... Situation à clarifier !

Bah déjà, avec ce personnage il ne peut pas jouer : il n'a pas d'avatar :s

Edit by Tin : Oui, mais ça ne sert de toute façon à rien d'étudier la fiche s'il ne compte pas rester...